mercredi 5 janvier 2011

Errance

Il n'est de parfum plus doux en ce lieu,
Que celui, exotique, qui vous nimbe,
Qui, paupières mi-closes, m'extirpe des limbes,
Ou la monotonie de nos taches nous plonge a qui mieux-mieux,

L'impérieux désir qui s'éveille a cette stimulation,
Et celui, animal, qui sommeil en tout homme,
Et c'est sans image et sans aucune simulation,
Que vous y prenez place que s'y pose ce corps comme,

La première feuille d'automne caresse, un sol d'ocre et soudain s'irise,
Comme une main qui effleure ces hanches caramel,
Aux formes généreuses, une dune d'un sable tendre,
La courbure de seins aux pointes vermeilles,
Que l'on aime a saisir que l'on aime a prendre,
Des fruits murs que la bouche mordille arrachant une plainte exquise,

Des cheveux, cascade ondulante, douceur d'une herbe fraiche, un champ de soleil
Sur des épaules brillante, d'un sel qui sur la langue est une douceur sucrée,
Une bouche ou qui goutte le nectar fusionnel s'abreuvant à cette langue,
Quand gronde dans cette gorge un feulement femelle,
Et dansent les corps a rompre la nuit même,

J'ouvre les yeux à nouveau,

Alors que passe votre sourire aux lèvres mures et cette croupe insolente,
Vos yeux d'amande et ce regard coquin, frais comme le gout de la menthe,

Je ne veux pas ce cœur qui ne saurait être mien,
Mais posséder ce corps une fois ne serait que délice,
Tant est désirable cette enveloppe ou se glisse,
Cette femme de caractère a l'enivrant parfum .

dimanche 15 novembre 2009

Ecoute

Vide, mon frère, tes angoisses dans ce creuset qu'est mon oreille.
A l'ami perdu dans le doute, elle ne saurait être ignorante,
les femmes sont si imprévisible qu'aucune science ne les cernes,
Que pourrait, ton cœur prédire, de ses mouvements erratiques?

Dans ce monde, nous sommes fait pour elles et nos gènes nous le crie,
Saurons nous un jour saisir le langage de leurs manières secrètes?
Rien n'est moins sur, mais pour l'heure, mon ami,
Parles moi de celle qui hacha ton cœur et festoie encore sur ses restes.

Je ne suis pas un baume, je n'ai aucun pansement,
Et mes cicatrices passées s'avivent à tes maux,
Mais Je comprends ainsi mieux qu'en images ou en mots,
Cet douleur qui est tiennes et qu'apaisent mon écoute.

jeudi 24 juillet 2008

breves de couples (once again)

"T'as vu? J'ai des seins."
Ses yeux comme des amandes claires,
Sa bouche en sourire de chat,
Elle ponctue la découverte par mes mains,
De ces protubérances mammaires,
Comme sur la lune on fit le premier pas,
"T'as de la chance, il vont par deux"
Comme si je n'allais pas trouver ça bien mieux.

"Je suis miss Glamour 2008 en ce moment"
Son masque d'algues sur son visage ironisant,
Des appareillages étranges sur le front,
Sa serviette entoure ses cheveux mêlés a foison,
Comme un Bioman force rose de salle de bain,
"Tu m'aimes même si je suis moche la tout de suite, hein?"

"J'aimerais bien que tu m'attaches quand tu me fais l'amour."
Apparremment les liens déjà présents ne suffiront pas,
Quelques ficelles pour un jeu érotique seront bienvenues,
Si elles exacerbent nos envies, a toi autant qu'a moi,
"J'aimerais être comme prisonnière, prude et pourtant nue,
Tu me prendrais au fil de ton glaive et de
ta fantaisie."
Je crois que le terme de "gourdin" serait mieux choisi.

"Je t'aime, je suis si bien avec toi."
Que répondre sinon par le même constat?
J'ai saigné a tant d'autel, mon cœur bleui a l'effroi,
exsangue pour ces femelles qui fendirent le fort de mon émoi,
Avec toi je suis moi et entier et je t'aime pour ce que tu es.
Ton visage s'illumine et me lâche un tendre "y'a intérêt".

Qu'on est bien tout les deux, on se complète si bien.
Il nous reste tant a découvrir et je ne veux en voir le bout,
Car tant que tu es la, je n'ai besoin de rien,
Et si tu restes encore, je ne veux rien d'autre du tout


vendredi 2 mai 2008

Hommage

il n'y a rien de plus doux que votre peau,
aimant le cuir de mon épiderme dans l'étreinte interdite de nos errances érotiques,
ou vagabondant sur nos corps comme explorant le monde,
nos mains serrent et caressent comme affamée et insatiable.

Chaque baiser, chaque lechade, tel des hommages au gout exquis de vos charmes,
sont un bienfait qui replacent ma véritable existence en ce monde dans le royaume du vrai et du tangible.
Je suis, tu es, nous sommes amants fiers et fous.
Nos nuits d'amours sont belles car nous nous donnons corps et âmes,
nous sacrifions nos fluides sur l'autel de l'éros; vous, fière Aphrodite et moi, Vif Hermes.

Tant que brule ce désir sans que ne se consume l'envie,
je veux vous aimer a vie et avec vous, jouir.


lundi 28 avril 2008

Petite Shana

Je vois au travers de cette foret,
Qui se dresse, haute, comme un rempart protecteur,
J'y vois le château, le donjon ou ton cœur,
Attends de pouvoir se voir délivré,

Je vois la montagne de ta volonté,
émergeant des brumes d'incertitude et de non assurance,
Qui vaillante pousse vers l'avant ta conscience,
Quand tu sens ton ame qui flanche soudain se dépasser,

Je vois les recoins sombre au fond de ce bois,
Ou quand la bete s'éveille, les loups s'endorment au loin
Dans cette grotte, cette noirceur que tu ne vois,
Que quand son regard se substitut au tien,

Je vois la cascade doucereuse de tes cheveux,
Si beau et fin comme l'eau claire de tes yeux,
Coulant sur tes épaules et ta nuque ou je peux,
Dans les creux de cette vallée laisser ma bouche dormir,

Je vois la lande de ton corps, enfin,
Comme une prairie, comme ta toison si douce,
La rivière du plaisir, les dunes de tes seins,
Comme la douceur feutré des tendres lits de mousses,

Tu es plus que la somme de tes atours et de ton esprit,
Plus que ta fragilité dans ta force quand je te donne mes bras,
Tu es plus que ce que voit les autres dans leurs critères étriqués,
Tu es et doit être plus pour toi, comme tu l'es pour moi, petite Shana.



jeudi 17 avril 2008

Louve

Ah ces hurlements de louve magnifiques...
Remuant ton bassin dans l'arythmie spasmodique,
Je sens ta feminité etrangler mon pal rougeoyant,
Qui plonge dans la riviere abondante de ton sexe ruisselant,

Quelle folie, quelle energie tu deploies ainsi,
Entre cris et supplique muette d'un visage jouissant,
Tes seins de statue romaine , sur ta poitrine, se balançant,
Comme les mamelles de Mà, la mere de toute vie,

Ton odeur, tes cris, comme un appel sauvage,
A mes coups de boutoirs excités et rapides,
A cette saillie, tes hanches en mes mains crispée,
Ou tes cheveux dans ma poigne, toi, jument intrépide,

Je t'ai baisé ainsi encore bien longtemps,
Ta jouissance est si belle qu'elle en vaut a elle seule, l'effort,
J'attendrais le prochain temps pour l'entendre une fois encore,
Et aller avec toi au bout de ces plaisirs epuisants,

lundi 14 avril 2008

Tu me brules

Je fumes, je flamberais sans doute avec un grand sourire,
Je me consumerais, brulerais, passant du rouge au blanc,
Je serais la pièce de métal que l'on va, enfournant,
Dans la forge rougeoyante de ta bouche qui m'aspire,

Je veux sentir tes lèvres, ta langue comme un duvet soyeux,
Remuante et vivace sur la pointe de mon gland,
Le fond de ta gorge et sur mes bourses je veux,
Que ta main se promène comme se promènent les amants,

Je veux que cela dure jusqu'à ce que je te prie,
Que je t'implore comme on implore un bourreau qu'on adore,
Que tu te plaises a faire durer cela encore,
Comme un jeu qui pourrait durer toute une nuit,

Je veux finalement, qu'en enfin tu exauces mes voeux,
Exploser dans ton palais ou les douceurs sont d'or
Hurlant ton nom, mes mains tenant tes cheveux si fort,
Que dans un sourire de chatte tu te plonges dans mes yeux,

Alors je le saurais sans nul doute aucun,
Que Dieu existe sur cette terre, il est bien la,
Dans la douceur, le luxe et le satin,
De cette bouche experte qui n'appartient qu'a toi.