lundi 28 avril 2008

Petite Shana

Je vois au travers de cette foret,
Qui se dresse, haute, comme un rempart protecteur,
J'y vois le château, le donjon ou ton cœur,
Attends de pouvoir se voir délivré,

Je vois la montagne de ta volonté,
émergeant des brumes d'incertitude et de non assurance,
Qui vaillante pousse vers l'avant ta conscience,
Quand tu sens ton ame qui flanche soudain se dépasser,

Je vois les recoins sombre au fond de ce bois,
Ou quand la bete s'éveille, les loups s'endorment au loin
Dans cette grotte, cette noirceur que tu ne vois,
Que quand son regard se substitut au tien,

Je vois la cascade doucereuse de tes cheveux,
Si beau et fin comme l'eau claire de tes yeux,
Coulant sur tes épaules et ta nuque ou je peux,
Dans les creux de cette vallée laisser ma bouche dormir,

Je vois la lande de ton corps, enfin,
Comme une prairie, comme ta toison si douce,
La rivière du plaisir, les dunes de tes seins,
Comme la douceur feutré des tendres lits de mousses,

Tu es plus que la somme de tes atours et de ton esprit,
Plus que ta fragilité dans ta force quand je te donne mes bras,
Tu es plus que ce que voit les autres dans leurs critères étriqués,
Tu es et doit être plus pour toi, comme tu l'es pour moi, petite Shana.



jeudi 17 avril 2008

Louve

Ah ces hurlements de louve magnifiques...
Remuant ton bassin dans l'arythmie spasmodique,
Je sens ta feminité etrangler mon pal rougeoyant,
Qui plonge dans la riviere abondante de ton sexe ruisselant,

Quelle folie, quelle energie tu deploies ainsi,
Entre cris et supplique muette d'un visage jouissant,
Tes seins de statue romaine , sur ta poitrine, se balançant,
Comme les mamelles de Mà, la mere de toute vie,

Ton odeur, tes cris, comme un appel sauvage,
A mes coups de boutoirs excités et rapides,
A cette saillie, tes hanches en mes mains crispée,
Ou tes cheveux dans ma poigne, toi, jument intrépide,

Je t'ai baisé ainsi encore bien longtemps,
Ta jouissance est si belle qu'elle en vaut a elle seule, l'effort,
J'attendrais le prochain temps pour l'entendre une fois encore,
Et aller avec toi au bout de ces plaisirs epuisants,

lundi 14 avril 2008

Tu me brules

Je fumes, je flamberais sans doute avec un grand sourire,
Je me consumerais, brulerais, passant du rouge au blanc,
Je serais la pièce de métal que l'on va, enfournant,
Dans la forge rougeoyante de ta bouche qui m'aspire,

Je veux sentir tes lèvres, ta langue comme un duvet soyeux,
Remuante et vivace sur la pointe de mon gland,
Le fond de ta gorge et sur mes bourses je veux,
Que ta main se promène comme se promènent les amants,

Je veux que cela dure jusqu'à ce que je te prie,
Que je t'implore comme on implore un bourreau qu'on adore,
Que tu te plaises a faire durer cela encore,
Comme un jeu qui pourrait durer toute une nuit,

Je veux finalement, qu'en enfin tu exauces mes voeux,
Exploser dans ton palais ou les douceurs sont d'or
Hurlant ton nom, mes mains tenant tes cheveux si fort,
Que dans un sourire de chatte tu te plonges dans mes yeux,

Alors je le saurais sans nul doute aucun,
Que Dieu existe sur cette terre, il est bien la,
Dans la douceur, le luxe et le satin,
De cette bouche experte qui n'appartient qu'a toi.

VILAIN!

Ce que j'aime ton coté petite cochonne,
Quand ton esprit se fend de retenue,
Mais que ton corps parles le langage nu,
Cillant telle une lame sur l'ocean de mes hormones...

Ce que j'aime la courbure de tes lèvres,
Dans ce sourire coquin et entendu,
Ou je ne vois qu'un désir soutenu,
Et une assurance qui font monter la fièvre,

J'aime ce froncement de tes sourcils ,
Au dessus de ton nez fin, comme un soupir,
Quand ton corps tendu demande a jouir,
A s'éparpiller par mes caresses en tressautements divins,

De toutes mes amantes, deviendrais tu ma favorite?
Car tu es plus complexe dans tes attentes, dans ton secret,
Car ta jouissance est belle dans son intégralité,
Quand tu es en ma bouche, j'y trouve la un plaisir sans limite,

Je pourrais passer des jours a me nourrir de toi,
Collant ma langue à la source du monde femelle,
Entendre tes soupirs qui m'emportent a tire d'aile,
Dans une terres d'une luxurieuse tendresse ou je serais le roi,

J'aimerais tant te faire l'hommage de mon ardeur trop retenue,
De ma lance, de mon arme en ma teneur d'homme debout,
Enfant guerrier et droit, je mettrais un a terre un genou,
Pour mieux prendre le vaisseau de ton corps de mon fort tendu,

Et partager avec toi ce voyage du plaisir,
Quand nous nous voulons si sage et si raisonnable,
Je veux faire voler cette barrière impensable...
...
...
"Vilain, ça suffit! Je ne veux plus te lire!!!" :p

mercredi 9 avril 2008

Vilaine Bèrgere

Vêtue de laine, telle une sage poupée,
Sur un troupeau de chiffon, elle veille,
Mi louve, mi brebis dans ces vertes vallées,
Ou son imagination compose et s'exprime en milles merveilles,

Son bâton de bois noir guide comme il punit,
Les moutons vers la lande, et les loups qui s'approchent,
Parfois l'un deux est trop aventureux et pioche,
Dans le troupeau, un agneau et puis soudain s'enfuit,

Alors la laine fait place au cuir,
Et le bâton se détends pour ne former qu'un fouet,
L'instinct de la chasse change de coté,
Et les loups réalisent qu'ils n'ont plus qu'a courir...

Chaque loups devrait en connaitre le prix,
Quand on vole un mouton pour son plaisir pervers,
On s'expose a l'ire et la vengeance sans merci,
De celle que l'on nomme la Vilaine bergère,

mardi 8 avril 2008

Le parfum

Oh vent facétieux, dans l'air du matin tu portes,
Mille parfums de la ville, cette belle de béton,
Tombé, jeune, en idylle pour cette jolie Junon,
Cruelle aux jambes superbes dans leur beauté nubile,

J'arpente ses rues, j'arpente ses allées,
Comme une main soyeuse parcourrait un corps,
glissant sur les courbures, goutant ses contreforts,
Comme on gouterait une peau a la saveur fumée,

Mais voila qu'au détour d'un couloir métropolitain,
La fragrance urbaine se voit soudain remplacée,
Par une suave odeur qui fait, mon esprit, vaciller,
Dans le récent souvenir d'une tendre amie de câlins,

Voletant a mes narines, Cette odeur sur sa peau,
Mêlée a celle, intime, de ses chairs femelles,
Ses traits de Houri, ses courbures si belles,
Plus excitante ainsi qu'en peinture ou en mots,

Ce parfum, ce jour la, ne me quitta pas,
Comme une épaule, il me porta lui aussi,
j'en oubliait volontairement, quelques heures, ainsi,
La rudesse de cette ville qui se nourrit de moi.

lundi 7 avril 2008

Lydia et les Gnawi

Son visage fin scrute les dunes,
Humant le son des guerrisseurs,
Comme un parfum offert au coeur,
Comme la fragrance de gouttes de lunes,

Ses doigts agiles accompagnent les notes,
Les voix de cœurs se reprennent en sa gorge,
Et comme la braise poussée par le soufflet de la forge,
Brulante enfant d'Alger, voila que le vent t'emporte,

Tu voles au dessus du pays, chevauchant le son,
Comme les voix des gnawis amenant a la transe,
Oublieuse d'un monde soudain sans importance ,
Tu t'éparpilles en joie, vibrante telle un diapason,

Complainte d'argile

Oh, belle Aphrodite en sculpture de chair,
J'aime la beauté des courbes de votre corps,
Belles et généreuses formes modelées au naturel,
Propices aux caresses, a la douceur qu'elles appellent,

J'aime votre esprit logique et aiguisé,
Ou toute pensée est limpide, ou elle pointe sans défaut,
Car franc est le parler, sans détour est le mot,
Quand dehors, un monde défigure le verbe entier,

Le désir que j'ai de vous est réel et bien présent,
Vous levez tant de choses en moi quand s'échappent vos soupirs,
J'éprouve tant de choses brulantes a vous donner plaisir,
Et vos caresses sont si tendres que mon esprit, lui, fond.

Même quand mon sylvestre n'est point a s'enhardir,
Croyez le, ce n'est point par vos jeux qu'il s'effrite,
Le moment n'est pas propice, nos pensées vont si vite,
Mais vous étiez parfaite, je tiens a vous le dire,

Laissons le temps passer, laissons ouverte la porte,
J'aimerais vous voir de nouveau en votre belle intimité,
Restons, en attendant, proche dans notre amitié,
Car l'estime de votre personne, en moi, est forte.

samedi 5 avril 2008

Instinct

Tapie dans l'antre, baignant dans la chaleur,
Elle ne sommeille que d'un oeil car attentive au monde,
Elle guette la proie d'une emotion coupable,
Qui liberera son esprit de la faim dévorante...

Il siege en son ventre comme une plaie béante,
Un appétit d'instinct primaux, reptiliens et sexuels,
Qui ne s'épanche que pour un temps, pour une étreinte,
Et explose de nouveau quand l'envie la rappelle,

Dualité entendue entre raison et instinct,
Entre Logos et Eros comme un dialogue sans mots,
Dans une cage sans barreaux, mouvante et sans liens,
Libre dans l'entrave d'un antre tenu chaud,

Tapie dans l'ombre, baignant dans la moiteur,
La bête ne sommeille pas quand elle est a l'affut,
Elle veut l'émotion a la gorge d'une proie dodue,
Qui libèrera son âme de la faim dévorante...

vendredi 4 avril 2008

A l'ancienne

Une chambre de Paris, si petite et si grande,
Un univers a la mesure de l'amitié qui s'y greffait,
Des échanges, des rire plus que n'en pouvaient,
En produire les yeux et les gorges de cette joyeuse bande,

On a vu des victoires, des peines et des joies,
Entassés a plein sur un futon pourri,
Au milieu des fringues, au milieu des ordis,
En fumant nos pétards avec du vieux tabac,

Des fêtes dans un semi duplex improvisé,
Buvant a plus soif avec les "voisins du d'ssous"
Certains vomissant des oranges mal digérées,
Aromatisées de vodka a la fenêtre et avec remous,

Des guerres fratricides, des combats de titans,
Derrière des claviers et des souris de guerriers,
Ou s'activaient des orcs et des humains sur l'écran,
Ou s'éclataient des gros bills a coup de R.P.G,

Des images fugaces restent présentes et sensibles,
Enterrant l'Amiga et oubliant le pro Amie, gars.
Dans le regard de fer d'une tabatière irascible,
Au grec ou au mac do, a la maison ou au chinois,

Le temps a passé, le passé reste pourtant,
Insoucieux des secondes nous avons tant partagé,
Des lieux, des ambiances en nos mémoires, imprimés,
Comme s'imprime les gravures aux sulfure d'argent.

Agréable.

La balance oscille, son jugement est incertain,
L'imaginaire des mots n'est plus aussi imposant,
L'excitation est passé, la nouveauté s'éteint,
Et s'interroge, l'Aphrodite sur son envie de l'amant.

Lui essaye, il explore, veut voir si il peut être celui-ci,
Qui fait monter le feu même quand la pluie tombe a dru,
Mais lui même ne veut pas d'un effort qui a ici un prix,
Si il n'est dans les gouts de choix de la belle inconnue,

Peu franc et vif car se sachant sans désir réel,
Il aime cependant quand ses caresses font mouche,
Il aime ces soupirs, ce sexe qui vit a chaque touche,
Comme elle aime a le sentir fondre dans sa bouche a elle

Le temps ne se fige pas, le feu attends l' étincelle,
On se caresse, se touche et s'embrasse tendrement,
C'est la plus de la tendresse que de la fougue d'amants,
Mais le moment est d'argent et il s'apprécie tel quel,

Quelques fragrances intimes flattent encore l'esprit,
Nimbant ces corps a l'odeur plus musquée,
Quelques baisers s'attardent encore sur la peau adoucie,
Par la présence d'un serpent calme aux écailles figées,

Deux corps enlacés sans avoir brulé pour deux,
Dans le respect de l'envie, on ne force point les gouts,
Il remettent a plus tard leur jeux un peu fous,
Et se séparent dans la nuit, jeune, comme ils le sont eux.

mercredi 2 avril 2008

Cyber (Ode aux adeptes de la discipline)

Oh comme brule, oh comme flambe...
L'attente, le jeu, l'excitation sont fortes,
Dans ce monde ou les victoires confortent,
Et ou les programmes perdants, de dépit, tremblent...

Qui veut bien jouer dans ce monde virtuel,
A s'unir sans lendemain par jeu et par envie?
Postant les avatars dans une assise polie,
Ou pourtant les textes flambent dans l'âtre sexuel,

Amant des jeux de cache cache coquins,
Ou l'on se plait sans forcement se voir,
Ou l'on met en scène les corps dans des histoires,
Ou la luxure est reine et les désirs peu fins,

Jouissance conditionnée, excitation mutuelle,
De palliative, ne voulez vous point voir s'enhardir,
Cette discipline aux rangs du monde réel,
Et dans la douceur d'une couche, follement vous unir?

Dualité

J'aime l'idée que m'opposes la dualité,
de deux possibles futurs que tout oppose par leur issue,
dans l'un, je part dignement sans n'avoir rien perdu,
dans l'autre, je triomphe glorieusement sans pourtant gagner,

Un futur ou nous restons égaux dans nos attitudes,
Ou une tendresse innocente unis nos mots communs,
De références passées, de maitres du rire humain,
Sans que l'on ne s'unissent dans des postures peu prudes,

Un futur ou je prends ta croupe comme se conquiert un territoire,
Dévorant les fruits de ton sexe, buvant le stupre a tes lèvres,
Mon trépan rougit et dur, forant dans tes ténèbres,
Explosant dans ta bouche, matière dissoute dans ce tendre trou noir...

Ce que décide le ciel est parole d'une femme?
Au jeu des séductions point ne faut travestir,
Sa façon d'être comme pour cacher la flamme,
D'une lampe, de sa main pour ne plus la sentir,

Séduire. c'est un fait, ce n'est pas l'affaire d'un,
Si nos voeux sont égaux, nous serons tous deux gagnants,
Comme tu le sais toi même, nous sommes adultes et grands,
Et sommes au delà d'une simple courses a l'instinct.

mardi 1 avril 2008

Assis ensemble...

La chair comme le bois travaillent,
Le temps érode les surfaces,
Creuse ridules et crevasses,
Sur les visages alentours,

Poids de nos expériences diverses,
Nous sommes la somme de cette sagesse,
De cette folie, de ces épreuves et de ces liesses,
Qui font de nous des amis proches,

Nous avons vécus et nous vivons encore,
Partageant ensemble ce qui fait notre amitié,
Restons encore un peu, s'il vous plait,
Il ne me tarde guère que l'on soit déjà morts.

Le bois travaillent comme la chair joui,
Les surfaces des verres s'empourprent de vin,
Crevasses et rides deviennent joyaux,
Alentours nos visages rient, sereins

Avalanche

Elle est brulante, seigneur, elle est brulante,
Cette terre mouvante que je fore en cadence,
Cette coupe ou la liqueur aiguise mes sens,
Cette tendre amie qui suit les pas de ma danse,

Elle est brulante seigneur mais douce aussi,
Comme ses mains tantôt griffes, tantôt pattes,
Cette femme qui se frotte telle une chatte,
cette peau, cette soie tendre à mesure des contacts,

Elle est brulante seigneur, tellement brulante,
Cette bouche qui soudain m'engloutit,
Je disparais dans les tréfonds d'une gorge,
Ou la chair aurais remplacé la rocaille,

Et dans la tension d'un corps électrique,
Instant ou soudain tout m'apparait révélé,
J'explose en cascades répétés, sur une douce pente ,
dévalant sa langue en avalanche mesurée et lente,

Alors retombe le silence sur nos corps,
Alors que nos âmes sont unies,
Comme un bloc d'argile dans la nuit,
Faconné gentiment comme une œuvre éphémère.

Evidence Tut

Comme les larmes sont belles,
Ce nectar salé baignant le remord,
Comme un cri de regret enfermé derrière les lèvres,
Penses tu qu'Il peut effacer ces perles de cristal?

Il m'importe peut de choisir un chemin,
Dans cette vie toutes les routes sont longues,
Seulement avec toi a mon flanc,
Aurait il été moins monotone?

Las, reste peu sinon l'estime,
Un passé commun qui nous unit encore,
Une lien pieu instaurè à force sagesse,
Pour ne plus saigner, mais en rire,

Dans cette vie, et dans les autres,
Tu es présentes, mon amie désormais,
Apprenons des erreurs pour distiller au mieux,
Notre estime de chacun, notre égalité humaine
comme un miroir renverrait ton image a la mienne.

Amandes

Ivres de sève, les voici séchant.
La dalle dure renvoie la chaleur,
Concentre le suc de ses rayons ardent,
L'astre de vie comme un feu de forge.

Tes mains battent les noix attisées,
Experte, tu les retournes d'un vif geste,
Un foulard en main, battant de la sénestre,
Les fruits dont les fines courbes te sont apparentées,

Je me perd dans tes yeux quand tournes ton regard,
La couleur de l'abime ou l'on tombe en joie,
Belle, fine femme de ces pentes amandines, ce soir,
Laisse moi gouter ce tendre fruit de l'émoi,

Ce dernier réconfort avant que finisses le temps,
Que se masque le soleil sous la fin de la saison,
Et que sèchent les amandes dans des bocaux d'argent,
Tandis que meurent au dehors les premiers flocons.

J'aurais aimer perdre les mots...

Plutot que de les trouver,
Comme on trouve dans un caniveau,
Charrié dans l'eau sale, un billet,

J'aurais aimer les perdre pour ne pas me rappeler,
Que dans l'eau de mes propres songes, j'étais seul à rêver,
Fin menteur sincère, arnaquant mon propre cœur,
Je partais avec la caisse et ma raison dans un sachet,

Dans la chaleur du vide des mensonges éveillés,
Qui sont ceux que le cœur sait mieux faire,
Des cendres d'un feu a présent fatigué,
Rougeoyantes et vives, une fois encore, espèrent

Et maudissent pourtant l'état de faiblesse dans lequel nous met l'amour.

Saphirs

Quels joyaux, quels écrins,
Vous formez l'une pour l'autre, soeurs humaines,
Lovées comme des creatures reptilliennes,
Vos jeux saphiques vous menent sur de plaisants chemins,

Quelle douceur, quelle tendresse, quelle beauté,
Vous voici, langues fievreuses, echangeant vos caresses,
Comme de memes fleurs en un champs, effleurent leurs petales,
Vos doigts soyeux effleurent vos toisons clairesemées,

Je ne suis que spectateur, mais quel spectacle vous m'offrez,
Nul ne peut maudire la vue d'une mer embrassant le couchant,
Comme cette bouche embrassant le sillon d'un sol fertile,
Ou les remous tectoniques font ici valser les continents.

Vous etes belles, simplement, puissiez vous etre figées en joyaux,
De toute les pierres precieuses vous etes le firmament,
Parures l'une de l'autre vous enhardissez mon amour du beau,
Vous qui etes plus nobles en Saphirs qu'en Diamants.

Malith

Ses yeux sont aux couleurs des bleus lagons,
Tsss, milles poèmes ont déjà commencés ainsi,
Elle mérite mieux qu'un lieu commun cent fois dit,
Cette nymphe, élevé de Venus et de Junon,

Ses mots sont crus autant qu'ils sont vrais,
Fierté debout n'a point honte de montrer son corps,
Prude pour qui? C'est bien la que d'être laid,
De mentir pour la morale à se polir de remords,

Gardiens de l'ordre puritains, méfiez vous bien,
Aux oreilles, son verbe est tendre et incendiaire,
Le feu vous guette l'entrejambe, c'est une sorcière,
Elle danse, enflammée et nue dans un sabbat divin,

Sa peau, si blanche, renvoie l'esprit aux cieux,
Nuageux comme l'est sa toison clairsemée,
Une pleine invitation à venir s'abandonner,
Aux plaisirs primaux et simples de nos aïeux,

Puisses tu, ô Diane en tenue d'Eve, garder
La franchise sans équivoque du langage de ton corps,
Quand ce monde de paraitre bascule doucement hors,
De cette sincérité primaire qui fait aussi l'humanité.

Synchrone

Le temps est synchrone,

Comme le souffle de ta bouche,
Comme mes plongées répétées,
Chaque fois que nos corps se touchent,
Quand comme un train je heurte la butée,

Synchrone,

Comme chacun de nos fougueux baisers,
Quand ta langue ne veut être qu'une avec la mienne,
Quand nos corps accomplissent cette danse si ancienne,
Que l'origine du temps s'en trouve troublée,

Parfaitement synchrone,

Tel cet incendie programmé,
Qui vient soudainement a prendre,
Comme une flamme qui respire est ravivée,
Quand la fin devient belle a s'y méprendre,

Admirablement synchrone,

Quand tu jouis quand je m'y attends,
Tes ongles devenus fous marquent mon dos suant,
Dans ta gorge asséchée nait cette plainte érotique,
Alors que je te suis dans ce chant orgasmique.

Alors le temps peut se désynchroniser,
Reprendre donc son cours un peu fou,
Tandis que ton corps, ma puce , reste collé,
Contre le mien et que le temps redevient flou

Courses

Notre vie est une course folle,
On cours tous après l'argent,
Le bonheur, la réussite; le succès,
Comme on cueille les fruits d'un arbre fatigué,

On s'évertue tant a se presser,
Gagner du temps pour en perdre plus,
Des fourmis abattent elles le labeur de 100 hommes,
Pour se plaindre ensuite de manquer de temps?

"Osef!" me cries tu, tes jolis seins menus,
Pressés contre ma poitrine comme un vêtement de chair,
Dans ta bouche, ce mot sait stopper les vaines paroles et le temps ,
Comme la beauté de ce sourire et ton visage insouciant.

Et en toi; j'oublie qu'un monde fou existe,
En toi, je crois comme on croit en religion,
Plus en toi qu'en l'amour qui lui est égoïste,
Dans "Je t'aime" seul le "Je" compte, disait Cupidon,

Sans attache autre que nous, et nos désirs communs,
Dans ce lit de stupre ou nos envies charnelles s'épanchent,
J'aime être ton bourreau, ton esclave et ton guérisseur,
Tu aimes être ma maitresse, ma Vierge et ma putain.

Inhumme

Encore une fois, de moi, j'ai arrache,
Mon cœur dans son logement maudit,
Pour aller dignement, a vie, l'enterrer,
Au jardin de ces fieffees putains qui,

Consolèrent mes chagrins dans leurs chairs intimes,
Comme si leur tendresse d'un moment était un baume,
Leurs chants comme un psaume, leurs jouissances en litanie,
Mon foutre en leurs bénitiers comme un blasphème infâme,

J'ai enterre mon cœur et empli de haine, sans sentiment,
J'ai attendu la qu'il faisande et que s'exhale sa puanteur,
Avec pour seul envie, le cul mauvais de ces amantes,
Forant jusqu'à la sueur la terre de leur vagins putrides,

J'y ai enfoui ma haine et décharge ma hargne.
Je ne désire plus rien de celle qui dansèrent sur mon poitrail,
Embrasant mon cœur comme on marque le bétail,
Comme on éteint ensuite le fer dans l'eau puis meurt.

Femmes, je ne suis pas de cette époque,
Et vous n'êtes pas de la mienne, pour sur,
Pas plus que je ne suis ami de qui se moque,
De ceux qui aiment de leur âme à la brulure,
Puissiez vous comprendre, catins et ribaudes,
Que ne s'épanouissent pas les bons futurs dans la terre molle,
Qu' avenir solide est fonction de la qualité du sol,
Qui tient des fondations d'une vie, les piliers d'une existence.

Papilles

Sucre sur tes lèvres,
Sel de tes mots
Acide de tes larmes,
Amer de ta peau,,

Ma langue a gouté tout tes parfums,
Parcouru le moindre carré de ton épiderme,
Mis a feu les collines du Clitoridien,
Eteint les incendies sur tes pointes fermes,
Valsée avec ta langue sur de tendre menuets,
Parcourue la fine courbe du lobe de tes oreilles,
Sur de brefs halètements, ton cou, enfiévrée,
Sur de longues exploration, ouvert ton âmes au merveilles...

Il ne reste rien a gouté, avec ma langue, ici,
Peut être devrais-je te déguster maintenant,
Mes couverts ne sont pas nobles et d'argents,
Mais ils sont suffisants pour cette œuvre ci.
A moins qu'a ton tour tu n'ai une petite faim,
Plus qu'a satiété nos envies s'assouvissent,
Approche, il y a bien assez de chacun pour chacun...
Plus qu'a satiété sans moindre forme de vice.

breves de couple

"Sais tu que les cailloux respirent?"
Son sourire enfantin comme ouvert sur le monde,
Illumine ce visage de poupée souriant comme icône,
"Ils respirent avec la terre, les univers à la ronde"
Elle aime susciter l'intérêt, alors faussement je m'étonne.

"J'aimerais bien manger n'importe quoi mais sans grossir."

Dire cela du haut de tes 50 kilos... est-ce raisonnable au vue de ta taille?
Je donnerais cher pour avoir la chance de grossir a ta place,
Quand je me baffres, moi de tonnes de boustifailles,
Je ne prends rien et mon poids ne varie pas d'une trace,
"Ouais, mais toi t'es un nerveux alors tu brules tout sans efforts a fournir"

"J'ai envie de baiser, viens on se trouve un coin peinard."

C'est sans prévenir qu'elle m'assène ce genre de coup,
Moi, d'ordinaire, canin que le sexe rends tout fou,
Je deviens un chat apeuré qui, pour disparaitre, cherche un trou,
"J'ai envie qu'on ne nous voit pas mais d'être au milieu de plein de gens"
L'exhibitionnisme chez les aveugles n'est rien sinon une perte de temps...

"Tu crois que c'est raisonnable de faire un môme à notre époque?"
Ah! Bonne question mais je n'y ai pas la réponse pour l'instant.
"Pour moi, faire un enfant est avant tout un besoin génétique."
Je n'ai que des pulsions animales par milliers pour le moment,
Mes enfants potentiels finissent dans un emballage plastique,
Et vont rejoindre nos amis les poissons dans les océans...

Comme c'est beau d'être ensemble...
Penser a deux économise nos cerveaux,
En plein réflexion sur des sujets idiots,
Sur lesquels, on s'aime a se pendre...

France sourde

Tu aimes l'amertume de ce jus?
Celui qui, du marc, a l'épaisseur,
Dans ta gorges, capiteux, le sens tu?
Il tapisse tes entrailles dune putride saveur.

Ce parfum nauséabond le sens tu?
Sorti des entrailles d'un passé ennemi,
Hurlant comme l'autre "Travail, Famille, Patrie",
Se lève un nouveau Pétain, l'entends tu?

Le voici victorieux, le voici soutenu,
Sens tu le vent du funeste changement?
La dernière étape avec le bousculement,
Un retour a un futur noir comme dans son cul,

Tu auras ce que tu mérites, mon pays aimé,
Toi qui en parti a levé le bras a l'appel,
Toi que j'aime, laisse moi encore une fois t'embrasser,
Avant que tu ne t'embrases comme un vieux soleil.

Longue marche

J'efface encore une fois,
Ton image comme une feuille se déchire,
Comme s'enfuir ne suffit pas,
Je fissure ma mémoire pour t'en sortir,

Comme au fer rouge, l'esprit se marque,
De l'image des autres comme une brulure,
Restant au temps, filant dans sa barque,
Comme perle l'eau sur les sculptures,

De nos moment, de ce fin passé,
Si difficile a mettre a mal,
Le gout si difficile a effacer,
D'un miel amer, sacerdotal,

J'épuise les raisons et elle sont peu,
Si ce n'est toi, ce seront eux,
Qui seront porteur de mon émoi,
Comme ce futur qui nous éloigne.

Encore un temps et je serais loin,
Ou le seras tu pour changer?
N'oublie pas qu'ici, je tiens,
A toi, comme déjà, tu le sais.

Fournaise

Mille degrés, chaleur improbable,
Voici la fournaise de mon cœur,
Sur ma poitrine, tu la sens palpable,
A ton contact, je brule en cette heure,

Vulcain, gare, je supplante tes feux,
Pour Aphrodite, tu ne fus qu'une bougie,
Moi, pour elle, je me consume a vie,
Par bonheur de voir mon image dans ses yeux

Regards brulants

Dieu que ton regard est brulant,
Quand tu me fixes ainsi, si animale,
Ta bouche entière, prédatrice, m'engloutissant,
je disparais, proie facile, dans l'obscurité buccale.

Ton regard défiant me somme de le fixer,
Je serais bien honteux de détourner le mien,
En homme, orgueilleux et défié, je ne voudrais point,
Face à tes jeux d'ange érotique, me défiler,

Te voila appliquée sur l'instrument, jouant tes gammes,
Parviendras tu a me faire clore les paupières?
Je résiste bien douloureusement, mais résiste, belle dame,
A ton regard fixe, brulant, aimant et fier,

Je ne veux point perdre, je suis bien trop mauvais a cela,
Mais il semble que toi non plus ne veut céder,
Tandis d'incandescent je m'échauffe, enfoncé en toi,
Qui semble bien décidé a faire de moi une petite flambée,

Atlas croula t-il sous le poids du monde?
Lui non, mais il ferma les yeux sous le fardeau,
Te voila belle, bouche pleine mais triomphante,
Tandis que mes yeux sont a présent mi-clos,

J'ai perdu, je le sais, c'était couru d'avance,
Tu es bien trop douée pour que cela ne soit,
Savoure donc ta victoire, Fière comme l'est Héra,
Tandis qu'en Zeus vaincu je savoure ma déchéance.

Abscences

Tu manques a ma vie
Toujours la et pourtant si loin,
Ma réflexion est entachée par ton image,
J'aimerais tant être patient ou sage,
Mais, sans toi, je perds mes moyens

Je saigne et cicatrise, pleure et pourtant ris,
Le temps blesse, défilant si vite et si lentement,
Il reste tant de pages vierges dans le livre de ma vie,
Ton nom y est écrit en lettres de cendres,
Il en noirci les pages sans que je puisses comprendre,
Pourquoi le mien est écrit en lettre de sang.

Je suis pendu aux aiguilles de l'horloge,
Elle, qui annonce ta venue prochaine à ma porte,
Je tiens a cet espoir pour que la mélancolie ne m'emporte,
Avant que les larmes emportent l'attente, comme le temps éteint le feu de la forge.

Robayats de 2007

De vue de la plus pur perles, ne nait nul dégout,
De la beauté d'un ciel constellé d'étoile, nul ne peut s'offusquer,
De la joie qu'apporte un divin chant, personne ne saurait souffrir,
De tout ces atours réunis en toi, je reste sans voix aucune.





Tous m'ont hurlé et hurlent Ton nom,
Ils me pointent du doigt comme il pointe mon manque de foi,
Qu'ils sachent que je ne réfute pas Ton existence,
C'est de Ta connaissance de la mienne dont je doute...

Fete foraine

Sous le soleil de ce temps chaud,
Quand vénèrent les emprunteuses,
Dans les fêtes foraines, mich'tonneuses,
Tortillant le cul pour un jeton,
Boutonneux, je m'esbaudissais devant,
La magnificence des attractions,
Ou les squelettes fait de cartons,
Arrachait des cris aux petits enfants,
Pas de sous en un et pourtant heureux,
Tamponneur en auto par procuration,
J'observais les argentés et leurs suivants,
Faire la nique au code de la route,

Jusqu'à ce que tombe, au soir, l'envie,
Par la fatigue remplacée,

Aujourd'hui encore, pourtant j'ai grandi,
Toujours les mêmes jeux inchangés,

Michtonneuses, toujours présentes,
Mais sans leurs jupes affriolantes,
As du tir et du grappin,
Payant en espèces sonnantes,
Et ce gamin qui me rappel,
Dans son regard qui fut le mien,
Combien être pauvre est cruel,
Quand les riches enfants s'amuse bien,
Alors, d'un jeton pour un tour d'auto,
Comme pour me venger de ce temps,
Je le rends fier, souriant et beau,
Allume un soleil sur son visage d'enfant...

Vigueur

J'ai encore tant de vigueur, ma chere ne t'endors pas,
Cette moiteur d'un debut d'été exhale ta fragrance femelle,
Exitant mon desir, je m'eleve donc de plus belle,
Tu soupires mais cette fausse lassitude, je la connais deja,

D'ailleurs te voici m'accueillant, hôtesse pleine de chaleur,
Tandis qu'entre tes bras, mon torse écrase tes seins ,
Ta bouche laisse siffler un soupir quand arrive enfin,
Le moment ou je pénètre ton fort en te serrant contre mon cœur,

Encore et encore, le sillon et le soc,
Se rencontre en cette terre ou se meuvent nos corps suants,
Ce paysage changeant qui ne défile jamais et où souriant,
De la distance parcourue sans ciller, je me moque.

Encore et encore jusqu'à ce que repu,
Nos instincts primaux cèdent à la fatigue,
Et que comme des enfants, nous nous endormons fourbus,
Flottant dans les nuées comme perdu dans les vagues

Priere

En ton nom, je crois.
Qu'il ne reste rien si en moi s'éteint le feu,
Que s'étende cette incertitude croissante en tes yeux,
Qu'elle fasse pencher cette maudite balance,
Qui nous met a l'égal tout en nous séparant,

Puisses tu me voir comme je te vois toi,
Comme un futur que je veux construire,
A deux, sinon pourquoi penser le bâtir?
Si je rêve seul a ce que nous prouvons être toi et moi,

Cette puissance que je veux partager,
Sans pourtant contraindre ce que tu es,
C'est celle du cœur que j'ai maudit,
Quand tombèrent les murs des illusions,

Prière, je veux encore tes lèvres,
Ton corps, ton cou et tout le reste,
Ton étreinte quand j'entends mon nom,
Dans ta bouche comme je prononce le tien,

Enfin je veux m'endormir et me réveiller prés de toi,
Pour les siècles a venir quand arrive le temps,
Au travers des étés, automnes, hivers et printemps,
Et te donner le meilleur de tout car tu ne mérite que ça.

Quatrinz

Que le vent cingle mon visage si il lui plait,
Sa fraicheur ne saurait être passée pour colère,
Comme tes petits coups ne sauraient me blesser,
Abdique donc! Ma bouche ne lâchera pas la pointe de tes seins.

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Cette coupe au nectar frais et sauvage,
La chair de ses bords s'émeut de mes gouts avides,
Il ne saurait y avoir de doute ici comme aucun recul,
Ton sexe est une source ou le plaisir est de miel,

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P'tit Bidioulz

Elle agite ses mèches dans un bruissement végétal,
Petite plante toujours tournée vers le soleil,
Et dans l'abstraite lumière au nuance chaude, elle saisit,
En un instantané, la quintessence de sa légère image,

Figé et mouvante, immobile et vivace,
Comme le temps et la vie qui anime ces traits,
L'énergie d'un monde qui aime sa présence,
Comme le cœur d'un système est son soleil éternel,
Eternel dans ma vie, et même bien au delà,
Dans chaque cœur qui sait sa valeur humaine.

Quatrins et Robaiyats

Je donne au vent encore un souffle,
Je donne a l'eau encore une larme,
Au croissant de lune, mon plus beau sourire,
A vos mots blessants, je tends mon cul.

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Je peux m'ôter de l'esprit ton image, ta voix restera a mon oreille,
Si je supprime ta voix, c'est ton image qui surgit a nouveau,
Y a t-il un moyen de te supprimer de mon cœur?
Sinon par le vin que je ne veux boire pour t'oublier?

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10 000 perles, 100 000 saphirs, autant de diamants et de topazes.
Le ciel est si plein de ces joyaux magnifiques que les pauvres peuvent s'offrir.
Mais aucun n'a plus de valeurs que la beauté de ce ciel dans les yeux,
D'une belle aux boucles nues sur le tapis de verdure de notre écrin terrestre

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Cours, plume agile a l'aiguille brulante.
Tatouage éternel , forge toi sur la peau rougie,
Soit l'hommage a l'art qui traverse le temps,
Support de la force expressive et du génie de son père.

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J'aurais tant a te dire, ma tendre, ne me tais pas.
Pas tant que ce cœur ne serait vidé de son poids,
Ici bas nous sommes esclaves de sentiments contradictoires,
Laisse moi me contredire si c'est pour l'amour de ton cœur.

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Sado - Maso

La beauté précieuse de tes mots,
Clairs comme l'eau de tes yeux cristallins,
Portent la fragrance doucereuse du mensonge,
Tel la lascive catin feignant la jouissance,

La force joaillère de mes vers amoureux,
Résonnants dans le ciel comme le chant des nuages,
Couvent le parfum d'un miel empoisonné,
Comme un étron fourrant un chocolat de gout,

Nous sommes donc fait pour nous entendre,

Aussi fielleux que je le suis,
Tu es ma semblable, mon aimé,
Ma pute indifférente, ma truie,

Aussi puant que tu l'es,
Je suis ton égal, ton Adam,
Ta merde innommable, ton cafard,

Unissons nous dans le purin de notre amour.

Flamme debridée

L'Encre de ta présence en mes pages ne veut s'effacer,
Tu es dans le souffle qui anime jusqu'à ma vie,
Tu es dans le présent comme le passé infini,
De ce cœur que l'on ne puis contraindre ni plier,

J'ai aujourd'hui frappé en lettre d'or sur ma vie,
La promesse d'aller voir ce monde étoilé,
Pour raviver ma vue, la nourrir de ton image,
Afin que meurs sur le champs ma cécité,

C'est ainsi, tu sais que je ne veux contraindre ton âme,
Mais toi seule libèreras la mienne, si faire se peut,
Alors je l'enchainerais au pilier d'Andromede ou je veux,
Etre le festin du Kraken si tu ne veux être ma femme.