lundi 31 mars 2008

La damnation de la chair

Nuit agrippée à mes reins,
J'aime la force de ton étreinte,
J'aime les griffes qui sont tiennes,
Quand elles pénètrent ma chair de leur noirceur,

Peau de geai comme on fait les encres de Chine,
Âme noire, courrouçeuse impie de Pagan,
Tes chairs sont ma damnation et ma joie,
Perdu dans le péché, je me noie en ton sein.

Pommier en Eden perdit tout son éclat,
Quand Adam pénétra Ève, pâmée,
Sous les yeux voyeurs du serpent muet,
Certifiant d'or son silence lubrique,

Damnation de la chair, je ne suis qu'homme après tout,
Seul les voies du seigneur sont impénétrables,
Les tiennes, femme, me sont grandes ouvertes,
Et accessible à moi qui te pourfend, comme fou.

J'irais en enfer ou y suis-je déjà?
Mon âme aspirée par ton vagin brulant,
Diablesse, je dévore tes seins comme on mangea, jadis, Son pain,
Et je bois à ta source comme on but aussi Son sang,

S

Satan s'éteint si satin cille,
Lucile le sait, le silence sied,
Le soupir suit, le sexe s'immisce,
Le cil lascif s'en sait soumis,
Ce saints des saints s'anime et s'ouvre,
Soyeux, sous la cyprine saveur,
Ce sexe souverain sait sa sonate,
Consume cette soudaine sueur lucide,
Sous cette soucieuse rigueur suisse...

rêves flottants

Inactif... sommeil mon lieu sur,
Forteresse inviolée de ma juste conscience,
Océan de calme, de tout tu es l'essence,
Tu retiens en ton sein, passé, présent et futur,

Coulant dans tes flots dénués de remous,
N'en troublant jamais le fil car n'étant qu'un comme deux,
Dans l'espace des rêves dansant comme un feu,
L'éternel film imaginaire se déroule sous mes yeux,

Et tes yeux aussi, car ici je te retrouves,
Ma tendre amie a la peau, douceur de soie,
Au fond de cet abime ou heureux, je me noie,
Respirant l'oxygène de cette amour que j'éprouves,

Eternelle noyade, nos corps aquatiques dansant,
Lové l'un contre l'autre, comme écrin et diamant.

Devinette

Laisses moi donc deviner...
L'énigme cachée derrière tes façons,
Derrière les mots et l'expression,
De ton visage enchanteur.

Laisses moi donc y trouver,
Ces détails caractéristiques,
Comme dans tes mouvements électriques,
Qui font, ici, la chaleur monter.

Jusqu'à ce que, découverte, mise au jour,
Tu ne sois plus Sphinx mais deviennes chatte,
Et que la réponse explose aux lumières
Du commencement d'une nuit d'amour,

Alors je te prendrais sauvagement sans questions,
Neanderthalien en rut, je n'aime réfléchir,
Des points d'interrogations,moi, je n'ai cure,
Et toi, tu préférés un dur point d'exclamation !

Poisson d'Avril

Ma chère, ça y est, tu m'insupporte.
Comme m'insuportent tes mimiques, tes manières,
Ta voix suave comme le grincement d'une porte,
La platitude de ton physique, ton énorme derrière,

La monotonie de nos actes sexuels,
La fantaisie absente de nos jeux érotiques,
Qui font, chez toi, passer le missionnaire,
Pour un kamasutra des plus athlétiques,

Tu es vide, sans saveur, comme le sont les navets,
Je parles ici des légumes, ils sont si proches de toi,
Je crois, de plus, que je préfère mille fois fourrer un homme,
Que de continuer a te fourrer toi.

Puisses tu disparaitre comme un film d'horreur,
Qui s'efface de l'esprit quand Papa change de chaine,
Je te donnes ces quelques vers en témoignage de ma Haine,
Pour toi, femme Infernale qui empoisonne mes heures.

1000 teintes...

...bousculent l'horizon de cette aurore,
Et font jouer sur ta peau frissonnante,
Des vagues de lumière naissante,
Qui chevauchent les courbes nues de ton corps.

Il reste peu de temps, hâtons nous, ma tendre,
Faisons encore l'amour avant que le soleil ne nous épies,
Qu'il ne nous brules sous ses rayons par jalousie,
Sans que nous ne puissions nous en défendre,

Cette herbe est fraiche, ton cuir est nu,
Comme l'est le mien, un fait exprès,
Que ton contact y est bienvenu,
Pour encore une fois me réchauffer,

Ruons ensemble, mon âme, ma licorne sauvage,
Tu es ma précieuse et belle essence de vie,
Le cœur par qui je vois et pour qui je vis,
Enfant équin sans fer aucun, avec moi, traverses les ages,

Chevauche, mon amazone

Ces paysages statiques qui pourtant défilent,
Sont les plaines du plaisir ou tu me mènes,
Moi, ton destrier aux mains pleines,
Englobant les courbes de tes seins obusiers,

Chevauche dans ce feu dévorant,
Qui prends naissance a notre jonction,
Ou je me dresse, la, tel un tison,
enfoncè dans la chaleur de ton âtre mouvant,

Chevauche, je suis une bête sans bride,
Et sans selle, moi aussi je veux ruer,
Percuter la garde de cette fente avide,
Sans pour autant te voir désarçonnée,

Chevauche encore ainsi, sans fin,
Je ne veux voir le bout de cette nuit,
Je ne veux voir le bout de cette vie,
Qui se termine en une mort spasmodique,

Chevauche encore, en sueur,
Accélérant la chevauchée,
jusqu a ce que finalement épuisée,
Tu t'écroules sur les courbes de ta monture,

Alors c'est moi qui serais ton cavalier,
Nous continuerons a courir nos vertes plaines,
Pour , je l'espère, ne jamais voir finir,
Tant que nous brulons de ce si fort désir

Réminiscence

Fumeroles et mélanges,
Enlacé l'un dans l'autre, nous goutons le repos,
Cette petite fumée enivrant nos cerveaux,
Comme peut le dévot, s'enivrer des anges.

Toute cette sueur, partie j'en suis sur,
Nos corps sont secs mais ils sont chaud,
Ils sont si nus, le tiens si beau,
Comme peut être figé en peinture.

Ma main caresse tes cheveux courts,
Le galbe de tes seins caramels,
Ma bouche caresse ta joue a son tour,
Goutant, humant ce parfum de sel.

Je tire sur la cigarette une ultime bouffée,
Comme on éteint une bougie mourante,
J'écrase la tige aux fumées affolantes,
L'heure est venue de nous quitter.

Une nuit, c'est la tout ce que nous eûmes,
J'eus tant aimè la mener à terme,
Nous n'eûmes pas le temps de nous aimer,
Avant que les portes ne se ferment.

Encore une heure qui mourut vite,
Comme tes baisers se lassaient déjà,
Je me lève et te laisse derrière moi,
Alors que j'aimerais te reprendre de suite.

Encore, je voudrais t'entendre ici,
Redire mon nom comme cette nuit la,
Prétendre qu'il n'y a que Moi quand je suis en Toi,
Quand nous savons tous deux qu'il n'y a que Lui...

...
...
...
...

Devrons nous prétendre être juste ami,
La prochaine fois que nous nous croiserons?
Sachant que dans un futur point si long,
Nous serons dans le même lit....

Dot

J'ai mis en terre nos souvenirs,
Non comme moribonds mais comme graines,
Pour les voir pousser et fleurir,
Au prochain printemps de nos ébats,

J'attends de voir s'étendre les feuilles,
Pousser la tige dans la terre chaude,
Floraison et récolte des fruits de l'attente,
Sous le soleil de nos vies distantes,

Encore un temps et tu seras mienne,
Ou je serais tiens, je ne sais plus trop...

Naturelle

C'est nue que tu illumines mes non-sommeils,
Nocturne à la peau mat comme l'épice,
Cumins et Safrans clairsement ta fragrance,
Par ta beauté, portés comme par le sirocco.

Me voici, esseulé sylvestre en un désert,
Ou les dunes de ton corps ondulent sur le mien,
Tu es un sable ou j'aime a m'enterrer,
Toi qui m'emportes chaque nuits un peu plus loin,

Saisissant tes cheveux comme on frôle l'herbe fraiche,
Ces brins tendres qui filent entre mes doigts usés,
Ta voix s'élève, plus emportée,
En la mienne mêlée comme un torrent.
Une mer,
Un océan....

Laissons nous dériver, oh ma tendre dèlphinienne

pomme en un ver, (quatrin pour catin)

Catin, quand tu joues,
Avec les chairs de mon cœur,
Saches que moi je joue,
Dans l'intime chair de tes sœurs.

Penser et croire

Tant de temps passer a croire,
Une heure de plus ne me tueras pas,
Mais dans cette heure j'aimerais entrevoir,
La vérité tuer mon effroi.

La croyance se distingue de la pensée,
Par son ancrage dans le royaume du concret,
Les sentiments ne peuvent être aussi solide,
Si ils sont bâtis sur de simple pensées.

Je pensais t'aimer, et je crois que je te hais,
La vérité abat, a bout portant, ma peur;
La voila qu'elle fait place a la douleur,
Comme j'aimerais qu'elle m'abatte a mon tour pour ne plus penser.

Friandise

J'aime les soubresauts qui t'animent,
Ces spasmes érotiques sont ma joie,
Tes pommettes rosées par l'émoi,
Ou te plonge les jeux de ma langue facétieuse.

Une douceur que ce sel divin,
Qui baigne ici l'origine des mondes,
Lieu qui enivre mes papilles affolées,
Quand tes mains me pressent en toi

J'aime tant à happer de mes lèvres avides,
Les tendres tiennes et cette belle friandise ,
Juchée la comme un fruit seul en une coupe,
Mur, plein et mourant d'envie d'être dévoré,

Tant porté par la musique de ta jouissance,
O Ces vocalises, O toutes mélodieuses,
Je suis le chef d'orchestre de ta voix féline,
Tu es une divine interprète dans ton opéra,

J'aime a jouer la encore jusqu'à ce que,
Tout ton corps entier, en moi, se fonde,
Qu'une plainte muette emplisse les vides de ce monde
Tandis qu'est ta source pleine, en moi, versée.

Tes spasmes superbes, ta jouissance totale,
Voila bien la mon bienfait rédempteur ,
Mon plaisir, lui, importe peu en cette heure,
Quand alors pour un instant de plus ton âme, ton cœur sont miens,

Ensembles solistes

Assis ensemble, O ma semblable,
Long fut le temps de te revoir,
Assis ensemble et dos a dos,
Chacun voyant pour lui mais seul,

Aujourd'hui nous nous faisons enfin face,
Comme nous fumes jadis un reflet commun,
Mon sourire renvoi le tien et ton regard, mon reflet,
Et efface le temps passé et les murs dressés par nos mots.

Celebre

La vie est courte quand elle brule vite,
Comme ces chandelles à la cire trop fragile,
Comme les papillons qui trop s'excitent,
Ailes brulés aux lumières de la ville,

Trop courte et intense, voila la vérité,
C'est ainsi qu'elle vaut son pesant d'or,
Chaque instant doit être savouré,
Chaque fête se prolonger encore,

Jeunesse brulante vive comme le feu,
Célèbre le temps et l'amitié,
Profite des instants comme tu le veux,
Comme si ces instants étaient les derniers,

Ainsi quand viendra le temps, rien ne te manquera,
Puisses qu'alors tu vécus tout ton soul,
Comme jeunes, nous fumes tous fous,
Sans que l'age nous rattrapa,

Sans regret, aucun, sans ombres,
Ton histoire, au jour, tu écris,
Ce roman, à l'encre d'une vie,
A la plume d'un feu de joie.

Fuse

Fuse, Musique effrénée.
Eclatant des murs de sons comme un poing géant,
Dans les esprits brulants, elle épanouit les sourires,
Des figures de cires suantes sous les décibels,
Tandis que des mains jouent sur les galettes polymères,
Nous sommes unité vibrante,
Nous sommes folie volontaire,
Nous sommes entre les mains du divin sans origine :

LE SON.

Feline

Silhouette fine et fuselée,
Au grand yeux ouverts sur son monde,
Bienveillante amazone, Révolutionnaire pondérée,
Menant la bataille de sa vie, touchant les âmes a la ronde,

De noir vêtue, comme une nuit élégante,
Tranchant le commun des mots, créant l'exception,
Tel une lame implacable et effilée,
Dans un fourreau-écrin tenu par une main sure.

Sincérité d'émeraude, restes l'enfant du Vrai,
Alors que le monde patine dans son mensonge banalisé,
Que le faux est pleine monnaie et paye comptant,
Soit toujours, amie, une rare perle de verité.

Radioactivité

Le potard tourne, la nappe se distord,
Raclant les cerveaux accrochés au son,
Une pression sure d'un bouton,
Lache la rage d'un pied fort,

Il sourit dans sa barbe quand vivent ses créations,
Et il sait qu'a la pattern prochaine,
Ses pistes musicales, toutes, iront,
Lâcher sur les danseurs une pluie de décibels

Alors dans la fosse, comme un seul cri,
L'orgasme collectif chevauchera les airs,
Un puissant hommage a celui qui,
Les enmenent, par sa musique dans un autre univers.

Ignorance soliste

Restes dans le flou, esprit vagabond.
Solitaire amie taisant sa détresse,
Dans la multitude urbaine ou ton enveloppe se presse,
évitant le contact, les regards, la pression.

Cache derrière un prétexte, certes fallacieux mais reel,
Le non besoin des autres moins que de la solitude humaine,
Dans ces quatre murs ou tu retrouves ton ciel,
Ta quiétude imagée comme une icône sereine.

Refuses les autres, mais cela, saches le bien,
Cette route la est a sens unique,
Que quand vient de nouveau, des autres, le besoin,
Le destin, lui, fera sans doute la nique,
Alors seules les larmes seront ta récompense,
Dans ce monde ou, seuls, nous sommes perdu,
Quand juste être deux est une bienfaisance,
Quand être plus fait nombre amitiés reçues.

Floraison

Miracle de la transposition, Je joue les soleils,
Je caresse la jolie fleur de mes rayons,
Elle s'épanouit ouvrant sa corole aux merveilles,
Pistil au grand air, Œuvre de la pollinisation,

Je goute de ma chaleur ce parfum printanier,
Tu chauffes a mon contact petite fleur,
Souriante, ouverte en cette heure,
Prête a donner ton nectar au bourdon...

Ouvres toi donc, que je te bzz...

La distance...

Est elle alliée?
Brulante confidente de mes digressions,
Je te crois hermétique mais cest moi qui t'expose,
En ce lieu chacun sait le fond de mon cœur,

Sur la surface, les touches deviennent lettres,
Trahissant a chaque mot la moindre de mes pensées,
Et j'agis comme si seul j'étais, alors que tous le voit,
Je me répands ici comme un vin versé d'une coupe,

Comme l'alcool mauvais, l'odeur des souvenirs est forte,
Et je sais pourtant que rien ici ne destine la terre au ciel,
Il faut donc que chutent d'eux même mes soleils,
Pour que dans la quiétude nocturne je retrouve la paix.

Les mal-vivants aussi transpirent des nuits complètes,
Moi, depuis, j'ai donné toute mon eau,
Je veux juste pouvoir vivre heureux à nouveau,
En étant sur d'avoir tout enterré du passé.

J'ai encore chaud

J'aimerais être pierre, pour ne plus rien sentir,
Mais je suis d'une chair que je ne veux maudire,
En cette chair est un cœur éteint et il ne peut,
Se détacher de vous même si pourtant il le veut

J'ai essayer de vous effacer de moi ma mie,
De coller une autre image que celle de mon aimée,
De faire de vous une sœur, pour que l'inceste ne me tente,
Mais par amour pour vous, mes sentiments m'ont damné,

Je vous aime, c'est un fait, par vous seule mon cœur bat,
Je maudis mes errances pour avoir fait de moi,
Un homme faible, un esclave au service d'un fantôme,
Dont la rare présence me porte et fait de moi un roi

J'aimerais être pierre, pour ne plus rien sentir,
Le poids des sentiments, la cigüe de la distance,
Mais je suis d'une chair que je ne veux maudire,
Et j'attends votre venu pour retrouver l'essence,

Raviver de nouveau les cendres dans mon cœur,
Puisque je suis condamné a ne vous voir qu' ainsi,
Je veux bruler sans fin, tant que vous êtes ici;
Et m'éteindre a nouveau, quand votre présence se meurt.

Sans fin...

Perles

La beauté de ce fleuve roulant sur tes joues,
Dans le fracas des rapides jusque la chute de ton menton,
Ces diamants charriés sur ta peau sont bruts,
Leur gout salin éveille le moteur de mes sens,

Laisse moi promener ma langue en ce lit torrentiel,
Je veux ce sel mêlé du gout du ta peau,
Je veux tes lèvres et ta langue, le lobe de tes oreilles fines,
Je veux bruler ta peine et éteindre ton cœur si chaud,

Soyons, encore une fois, les couleurs d'une palette,
mélangeons nous ensemble, moi, Rouge et toi, Bleu,
Couvrons la nuit de sa couleur, et notre couche d'ombres,
Chahutant sous les draps comme des chats pris au pièges.

Je veux bruler ta peine et éteindre ton cœur si chaud,
Pour qu'il s'embrase de nouveau mais cette fois, pour moi,
Soyons fous, je n'y crois pas plus que toi,
Mais le mensonge des mots dans ta bouche est si beau...

Voyage

Elle aime la danse de ces mots fous et chauds,
Attisant de leurs courbes, le papier virginal,
Une main happe le désir dans le secret d'un repli,
Tandis que le souffle chaud d'une lettre sussure a sa nuque,

L'envie de l'aimé et de ce brulant sceptre,
Naissant pour rejoindre l'origine du monde,
Qu'elle travaille tendrement tandis que se tendent ses muscles,
Sa bouche pousse une plainte muette quand tout
Qu'elle travaille tendrement alors que se tend autour disparait,

Alors ses yeux s'ouvrent, perles embrumées par l'atterrissage,
Un sourire pointe comme les extrémités de ses seins menus,
Folle escapade le temps d'une lecture, sa bouche sèche aux lèvres écarlates,
Le temps d'un envol virtuel pour être en esprit, tout contre son corps .

La raison de ma naissance

Elle.
Terre fertile ou croit la fleur de mon amour,
Nourrie de l'engrais de cette passion qui nous brule,
Ce mouvement cyclique qui nous transforme tour à tour,
En torches humaines, embrasant l'univers souverain,

Un souffle synchrone rythme la nuit factice de nos yeux clos,

Dans ce havre de desir ou s'unissent nos ames meme,
Nos corps se rejoignent, il est encore tot tu le sens,
l'instant ne saurait finir si tu n'y consent,
O toi qu'en ce tendre moment, j'aime,

Ouranos et Gaia, Temoins de cette danse,

Cet hommage à la crétion, aux commencements de tout,
Sourient bienveillants, benissent cette oeuvre, ce don de deux
A cette Terre-mere, aux temps futurs, a l'amour fou,
A toi, mer divine ou je me noie, coulant dans l'eau claire de tes yeux,

La masse de notre union atteint son seuil critique,

Je suis, tu es, une etoile chauffée au blanc,
Nos enveloppes se contractent, trop petites pour nos etres,
milles galaxies veulent fuser seant,
s'enfuir de ces corps soudain celestes dont nous ne sommes plus maitres,

Une explosion soudaine, un Big-Bang à notre mesure,

Je sais soudain tout, je ne suis qu'un avec toi,
Je sais soudain comment et je sais soudain pourquoi,
La raison de ma presence en ce lieu, la raison de ma naissance,
Je ne suis née que pour ce moment, j'en ai soudain conscience,
Tu voles avec moi, Oh Eole aux cheveux d'argent,
Je ne touche plus le sol, tu ne touches plus le sol,
Voles avec moi, mon ange, tendre et belle enfant,
Je ne touche plus le sol, car moi aussi je vole...