lundi 14 avril 2008

Tu me brules

Je fumes, je flamberais sans doute avec un grand sourire,
Je me consumerais, brulerais, passant du rouge au blanc,
Je serais la pièce de métal que l'on va, enfournant,
Dans la forge rougeoyante de ta bouche qui m'aspire,

Je veux sentir tes lèvres, ta langue comme un duvet soyeux,
Remuante et vivace sur la pointe de mon gland,
Le fond de ta gorge et sur mes bourses je veux,
Que ta main se promène comme se promènent les amants,

Je veux que cela dure jusqu'à ce que je te prie,
Que je t'implore comme on implore un bourreau qu'on adore,
Que tu te plaises a faire durer cela encore,
Comme un jeu qui pourrait durer toute une nuit,

Je veux finalement, qu'en enfin tu exauces mes voeux,
Exploser dans ton palais ou les douceurs sont d'or
Hurlant ton nom, mes mains tenant tes cheveux si fort,
Que dans un sourire de chatte tu te plonges dans mes yeux,

Alors je le saurais sans nul doute aucun,
Que Dieu existe sur cette terre, il est bien la,
Dans la douceur, le luxe et le satin,
De cette bouche experte qui n'appartient qu'a toi.

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