lundi 28 avril 2008

Petite Shana

Je vois au travers de cette foret,
Qui se dresse, haute, comme un rempart protecteur,
J'y vois le château, le donjon ou ton cœur,
Attends de pouvoir se voir délivré,

Je vois la montagne de ta volonté,
émergeant des brumes d'incertitude et de non assurance,
Qui vaillante pousse vers l'avant ta conscience,
Quand tu sens ton ame qui flanche soudain se dépasser,

Je vois les recoins sombre au fond de ce bois,
Ou quand la bete s'éveille, les loups s'endorment au loin
Dans cette grotte, cette noirceur que tu ne vois,
Que quand son regard se substitut au tien,

Je vois la cascade doucereuse de tes cheveux,
Si beau et fin comme l'eau claire de tes yeux,
Coulant sur tes épaules et ta nuque ou je peux,
Dans les creux de cette vallée laisser ma bouche dormir,

Je vois la lande de ton corps, enfin,
Comme une prairie, comme ta toison si douce,
La rivière du plaisir, les dunes de tes seins,
Comme la douceur feutré des tendres lits de mousses,

Tu es plus que la somme de tes atours et de ton esprit,
Plus que ta fragilité dans ta force quand je te donne mes bras,
Tu es plus que ce que voit les autres dans leurs critères étriqués,
Tu es et doit être plus pour toi, comme tu l'es pour moi, petite Shana.



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