lundi 31 mars 2008

Réminiscence

Fumeroles et mélanges,
Enlacé l'un dans l'autre, nous goutons le repos,
Cette petite fumée enivrant nos cerveaux,
Comme peut le dévot, s'enivrer des anges.

Toute cette sueur, partie j'en suis sur,
Nos corps sont secs mais ils sont chaud,
Ils sont si nus, le tiens si beau,
Comme peut être figé en peinture.

Ma main caresse tes cheveux courts,
Le galbe de tes seins caramels,
Ma bouche caresse ta joue a son tour,
Goutant, humant ce parfum de sel.

Je tire sur la cigarette une ultime bouffée,
Comme on éteint une bougie mourante,
J'écrase la tige aux fumées affolantes,
L'heure est venue de nous quitter.

Une nuit, c'est la tout ce que nous eûmes,
J'eus tant aimè la mener à terme,
Nous n'eûmes pas le temps de nous aimer,
Avant que les portes ne se ferment.

Encore une heure qui mourut vite,
Comme tes baisers se lassaient déjà,
Je me lève et te laisse derrière moi,
Alors que j'aimerais te reprendre de suite.

Encore, je voudrais t'entendre ici,
Redire mon nom comme cette nuit la,
Prétendre qu'il n'y a que Moi quand je suis en Toi,
Quand nous savons tous deux qu'il n'y a que Lui...

...
...
...
...

Devrons nous prétendre être juste ami,
La prochaine fois que nous nous croiserons?
Sachant que dans un futur point si long,
Nous serons dans le même lit....

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