lundi 31 mars 2008

La damnation de la chair

Nuit agrippée à mes reins,
J'aime la force de ton étreinte,
J'aime les griffes qui sont tiennes,
Quand elles pénètrent ma chair de leur noirceur,

Peau de geai comme on fait les encres de Chine,
Âme noire, courrouçeuse impie de Pagan,
Tes chairs sont ma damnation et ma joie,
Perdu dans le péché, je me noie en ton sein.

Pommier en Eden perdit tout son éclat,
Quand Adam pénétra Ève, pâmée,
Sous les yeux voyeurs du serpent muet,
Certifiant d'or son silence lubrique,

Damnation de la chair, je ne suis qu'homme après tout,
Seul les voies du seigneur sont impénétrables,
Les tiennes, femme, me sont grandes ouvertes,
Et accessible à moi qui te pourfend, comme fou.

J'irais en enfer ou y suis-je déjà?
Mon âme aspirée par ton vagin brulant,
Diablesse, je dévore tes seins comme on mangea, jadis, Son pain,
Et je bois à ta source comme on but aussi Son sang,

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