lundi 31 mars 2008

Naturelle

C'est nue que tu illumines mes non-sommeils,
Nocturne à la peau mat comme l'épice,
Cumins et Safrans clairsement ta fragrance,
Par ta beauté, portés comme par le sirocco.

Me voici, esseulé sylvestre en un désert,
Ou les dunes de ton corps ondulent sur le mien,
Tu es un sable ou j'aime a m'enterrer,
Toi qui m'emportes chaque nuits un peu plus loin,

Saisissant tes cheveux comme on frôle l'herbe fraiche,
Ces brins tendres qui filent entre mes doigts usés,
Ta voix s'élève, plus emportée,
En la mienne mêlée comme un torrent.
Une mer,
Un océan....

Laissons nous dériver, oh ma tendre dèlphinienne

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