lundi 31 mars 2008

Chevauche, mon amazone

Ces paysages statiques qui pourtant défilent,
Sont les plaines du plaisir ou tu me mènes,
Moi, ton destrier aux mains pleines,
Englobant les courbes de tes seins obusiers,

Chevauche dans ce feu dévorant,
Qui prends naissance a notre jonction,
Ou je me dresse, la, tel un tison,
enfoncè dans la chaleur de ton âtre mouvant,

Chevauche, je suis une bête sans bride,
Et sans selle, moi aussi je veux ruer,
Percuter la garde de cette fente avide,
Sans pour autant te voir désarçonnée,

Chevauche encore ainsi, sans fin,
Je ne veux voir le bout de cette nuit,
Je ne veux voir le bout de cette vie,
Qui se termine en une mort spasmodique,

Chevauche encore, en sueur,
Accélérant la chevauchée,
jusqu a ce que finalement épuisée,
Tu t'écroules sur les courbes de ta monture,

Alors c'est moi qui serais ton cavalier,
Nous continuerons a courir nos vertes plaines,
Pour , je l'espère, ne jamais voir finir,
Tant que nous brulons de ce si fort désir

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