mardi 1 avril 2008

Courses

Notre vie est une course folle,
On cours tous après l'argent,
Le bonheur, la réussite; le succès,
Comme on cueille les fruits d'un arbre fatigué,

On s'évertue tant a se presser,
Gagner du temps pour en perdre plus,
Des fourmis abattent elles le labeur de 100 hommes,
Pour se plaindre ensuite de manquer de temps?

"Osef!" me cries tu, tes jolis seins menus,
Pressés contre ma poitrine comme un vêtement de chair,
Dans ta bouche, ce mot sait stopper les vaines paroles et le temps ,
Comme la beauté de ce sourire et ton visage insouciant.

Et en toi; j'oublie qu'un monde fou existe,
En toi, je crois comme on croit en religion,
Plus en toi qu'en l'amour qui lui est égoïste,
Dans "Je t'aime" seul le "Je" compte, disait Cupidon,

Sans attache autre que nous, et nos désirs communs,
Dans ce lit de stupre ou nos envies charnelles s'épanchent,
J'aime être ton bourreau, ton esclave et ton guérisseur,
Tu aimes être ma maitresse, ma Vierge et ma putain.

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