mardi 1 avril 2008

Longue marche

J'efface encore une fois,
Ton image comme une feuille se déchire,
Comme s'enfuir ne suffit pas,
Je fissure ma mémoire pour t'en sortir,

Comme au fer rouge, l'esprit se marque,
De l'image des autres comme une brulure,
Restant au temps, filant dans sa barque,
Comme perle l'eau sur les sculptures,

De nos moment, de ce fin passé,
Si difficile a mettre a mal,
Le gout si difficile a effacer,
D'un miel amer, sacerdotal,

J'épuise les raisons et elle sont peu,
Si ce n'est toi, ce seront eux,
Qui seront porteur de mon émoi,
Comme ce futur qui nous éloigne.

Encore un temps et je serais loin,
Ou le seras tu pour changer?
N'oublie pas qu'ici, je tiens,
A toi, comme déjà, tu le sais.

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