vendredi 4 avril 2008

Agréable.

La balance oscille, son jugement est incertain,
L'imaginaire des mots n'est plus aussi imposant,
L'excitation est passé, la nouveauté s'éteint,
Et s'interroge, l'Aphrodite sur son envie de l'amant.

Lui essaye, il explore, veut voir si il peut être celui-ci,
Qui fait monter le feu même quand la pluie tombe a dru,
Mais lui même ne veut pas d'un effort qui a ici un prix,
Si il n'est dans les gouts de choix de la belle inconnue,

Peu franc et vif car se sachant sans désir réel,
Il aime cependant quand ses caresses font mouche,
Il aime ces soupirs, ce sexe qui vit a chaque touche,
Comme elle aime a le sentir fondre dans sa bouche a elle

Le temps ne se fige pas, le feu attends l' étincelle,
On se caresse, se touche et s'embrasse tendrement,
C'est la plus de la tendresse que de la fougue d'amants,
Mais le moment est d'argent et il s'apprécie tel quel,

Quelques fragrances intimes flattent encore l'esprit,
Nimbant ces corps a l'odeur plus musquée,
Quelques baisers s'attardent encore sur la peau adoucie,
Par la présence d'un serpent calme aux écailles figées,

Deux corps enlacés sans avoir brulé pour deux,
Dans le respect de l'envie, on ne force point les gouts,
Il remettent a plus tard leur jeux un peu fous,
Et se séparent dans la nuit, jeune, comme ils le sont eux.

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