mardi 1 avril 2008

J'aurais aimer perdre les mots...

Plutot que de les trouver,
Comme on trouve dans un caniveau,
Charrié dans l'eau sale, un billet,

J'aurais aimer les perdre pour ne pas me rappeler,
Que dans l'eau de mes propres songes, j'étais seul à rêver,
Fin menteur sincère, arnaquant mon propre cœur,
Je partais avec la caisse et ma raison dans un sachet,

Dans la chaleur du vide des mensonges éveillés,
Qui sont ceux que le cœur sait mieux faire,
Des cendres d'un feu a présent fatigué,
Rougeoyantes et vives, une fois encore, espèrent

Et maudissent pourtant l'état de faiblesse dans lequel nous met l'amour.

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