mardi 1 avril 2008

Priere

En ton nom, je crois.
Qu'il ne reste rien si en moi s'éteint le feu,
Que s'étende cette incertitude croissante en tes yeux,
Qu'elle fasse pencher cette maudite balance,
Qui nous met a l'égal tout en nous séparant,

Puisses tu me voir comme je te vois toi,
Comme un futur que je veux construire,
A deux, sinon pourquoi penser le bâtir?
Si je rêve seul a ce que nous prouvons être toi et moi,

Cette puissance que je veux partager,
Sans pourtant contraindre ce que tu es,
C'est celle du cœur que j'ai maudit,
Quand tombèrent les murs des illusions,

Prière, je veux encore tes lèvres,
Ton corps, ton cou et tout le reste,
Ton étreinte quand j'entends mon nom,
Dans ta bouche comme je prononce le tien,

Enfin je veux m'endormir et me réveiller prés de toi,
Pour les siècles a venir quand arrive le temps,
Au travers des étés, automnes, hivers et printemps,
Et te donner le meilleur de tout car tu ne mérite que ça.

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