lundi 7 avril 2008

Lydia et les Gnawi

Son visage fin scrute les dunes,
Humant le son des guerrisseurs,
Comme un parfum offert au coeur,
Comme la fragrance de gouttes de lunes,

Ses doigts agiles accompagnent les notes,
Les voix de cœurs se reprennent en sa gorge,
Et comme la braise poussée par le soufflet de la forge,
Brulante enfant d'Alger, voila que le vent t'emporte,

Tu voles au dessus du pays, chevauchant le son,
Comme les voix des gnawis amenant a la transe,
Oublieuse d'un monde soudain sans importance ,
Tu t'éparpilles en joie, vibrante telle un diapason,

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