mardi 1 avril 2008

Papilles

Sucre sur tes lèvres,
Sel de tes mots
Acide de tes larmes,
Amer de ta peau,,

Ma langue a gouté tout tes parfums,
Parcouru le moindre carré de ton épiderme,
Mis a feu les collines du Clitoridien,
Eteint les incendies sur tes pointes fermes,
Valsée avec ta langue sur de tendre menuets,
Parcourue la fine courbe du lobe de tes oreilles,
Sur de brefs halètements, ton cou, enfiévrée,
Sur de longues exploration, ouvert ton âmes au merveilles...

Il ne reste rien a gouté, avec ma langue, ici,
Peut être devrais-je te déguster maintenant,
Mes couverts ne sont pas nobles et d'argents,
Mais ils sont suffisants pour cette œuvre ci.
A moins qu'a ton tour tu n'ai une petite faim,
Plus qu'a satiété nos envies s'assouvissent,
Approche, il y a bien assez de chacun pour chacun...
Plus qu'a satiété sans moindre forme de vice.

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