mardi 1 avril 2008

Malith

Ses yeux sont aux couleurs des bleus lagons,
Tsss, milles poèmes ont déjà commencés ainsi,
Elle mérite mieux qu'un lieu commun cent fois dit,
Cette nymphe, élevé de Venus et de Junon,

Ses mots sont crus autant qu'ils sont vrais,
Fierté debout n'a point honte de montrer son corps,
Prude pour qui? C'est bien la que d'être laid,
De mentir pour la morale à se polir de remords,

Gardiens de l'ordre puritains, méfiez vous bien,
Aux oreilles, son verbe est tendre et incendiaire,
Le feu vous guette l'entrejambe, c'est une sorcière,
Elle danse, enflammée et nue dans un sabbat divin,

Sa peau, si blanche, renvoie l'esprit aux cieux,
Nuageux comme l'est sa toison clairsemée,
Une pleine invitation à venir s'abandonner,
Aux plaisirs primaux et simples de nos aïeux,

Puisses tu, ô Diane en tenue d'Eve, garder
La franchise sans équivoque du langage de ton corps,
Quand ce monde de paraitre bascule doucement hors,
De cette sincérité primaire qui fait aussi l'humanité.

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